UN ÉTUDIANT CHINOIS CLIQUE SUR UN LIEN ET PERD 500 000 $ DE NFT : GARE AUX ARNAQUES !
Un étudiant chinois de la Tongji University de Shanghai, dénommé Niq Chen, s’est fait connaître au sein de la communauté en choisissant « NFT » comme carrière en remplissant sa fiche à l’université. Il avait investi l’ensemble de ses économies dans ces jetons non fongibles mais gare à leur caractère volatil et aux escroqueries !
Suite à une arnaque de phishing, le jeune universitaire a perdu un token dont la valeur représentait la moitié de sa fortune pour une valeur de près de 548 000 dollars. Après avoir cliqué sur un lien d’hameçonnage, il s’est empressé de faire une requête pour que son NFT ne soit ni vendu ni acheté, cependant l’arnaqueur l’avait déjà revendu !
Qu’est-ce que l’hameçonnage ?
Il s’agit d’une technique de fraude sur Internet visant à obtenir des renseignements confidentiels (mot de passe, informations bancaires, etc.) afin d'usurper l'identité de la victime. Un procédé qui se fait de moins en moins rare !
Au-delà des usages frauduleux, des risques de cybercriminalité se déployant dans la blockchain, l’usage des cryptomonnaies soulève des enjeux de souveraineté étatique. En effet, la crypto-technologie est étayée par une philosophie visant à échapper aux contrôles gouvernementaux. Les banques centrales du monde entier ont mis en garde contre les risques des crypto-actifs pour des raisons allant de la volatilité de leur valeur aux risques d’arnaques.
Face à l’ampleur de ces dérives, les États font la chasse aux mauvaises pratiques cryptos. A cet égard, le département britannique des impôts, Her Majesty’s Revenue and Customs (HMRC), a saisi le 15 février 2022, dans le cadre d’une affaire de fraude de 1,4 million de livres sterling, trois œuvres d’art NFT contrefaisantes. Ces saisies se feront de plus en plus régulières au regard de l’augmentation du nombre d’atteintes.