ENTRE VOL DE PHOTOS ET CRYPTO-CONTREFAÇON LE NFT FAIT BEAUCOUP PARLER DE LUI !
Parce que la création devient monnaie courante, la révolution artistique qu’engendre le NFT ne propose pas uniquement des opportunités. Il est important de mieux connaître les dérives qu’il peut engager afin mieux se protéger.
Il n’y a en effet aucune garantie sur la valeur et la pérennité du NFT, comme celle de la crypto-monnaie sous-jacente (Ethereum) et les arnaques des fraudeurs spécialistes en faux divers ou en wash trading (faux comptes).
La face cachée du NFT admet ainsi de nombreuses dérives. Quelles sont-elles ?
Parmi ces dérives, celle qui est la plus courante est la crypto-contrefaçon. Tel est l’objet du contentieux à l’égard des MetaBirkins. L’entreprise Hermès attaque un contrefacteur qui utilise l’image de son fameux sac Birkin en le produisant sous la forme de NFT sans son autorisation.
Ces contrefaçons qui voient de plus en plus le jour, portent atteinte à l’identité des entreprises et des usagers. Ainsi, de multiples œuvres plagiées ou encore de fausses collections ont vu le jour sur les marketplaces qui ont du mal à réguler ces atteintes. En effet, le vol d’art est devenu monnaie courante, 80 % des jetons non-fongibles créés gratuitement sur la place de marché OpenSea, sont des œuvres plagiées, des fraudes ou des spams. Ce chiffre a été révélé par la plateforme elle-même dans un tweet publié le 28 janvier dernier.
Malheureusement, les actes contrefacteurs ne sont pas les seules dérives existantes. Des vols de photos à caractère pornographique notamment, produites sous la forme de NFTs ont vu le jour. De nombreuses influenceuses, youtubeuses ou célébrités ont été témoins de l’utilisation de leurs photos sur des marketplaces telles que OpenSea. Ces photos détournées portent atteinte à leur identité et admettent une sexualisation de l’image de la femme de plus en plus présente dans le secteur du NFT.